En Juillet et août, la chapelle est ouverte le lundi de 10h à 12h, à l'occasion du marché estival hebdomadaire. Prières et psaumes tous les mardis à 9h. Une assemblée dominicale avec eucharistie aura lieu dimanche 21 juillet à 10h15.
L'édifice tricentenaire accueille toujours une communauté catholique méjannaise vivante et se dévoile régulièrement aux visiteurs.
Lors qu'on interroge Jean-Luc Gébelin, curé de l'ensemble paroissial, au sujet de la chapelle de Méjannes-le-Clap, il répond toujours : « Vous voulez parler de l'église de Méjannes ». Il ne manque pas de poursuivre en expliquant que pour lui, le plus important, c'est le lieu qui rassemble les fidèles et la communauté paroissiale, le mot chapelle ne faisant référence qu'à l'ensemble architectural de petite taille. Il a raison. La communauté paroissiale de Méjannes-le-Clap du 21ème siècle est vivante. Dans l'édifice, on célèbre toujours régulièrement baptêmes, mariages, obsèques, un culte hebdomadaire de prières et de psaumes et parfois une messe.
Petit retour historique :
Le bâtiment actuel a vu le jour au début du 18ème siècle. Parsemé de grands mas verriers au 17ème siècle, le plateau de Méjannes, s'était doté d'une petite église catholique en 1672 sur le bord de la plaine de Camelié, entre La Lèque et Méjannes. Elle fut détruite en 1703, suite à la révocation de l'édit de Nantes, par des fanatiques protestants en représailles des destructions de temples protestants par les catholiques. Sa reconstruction fut rapidement décidée à l'endroit actuel, plus proche des habitations. A l'aide des pierres de l'ancienne chapelle, on édifia ce bâtiment dans le style des mas de pierres sèches, avec pour seules ouvertures la porte et un œil de bœuf. En juillet 1717, y fut célébrée la première messe. Deux pierres gravées, au dessus du linteau extérieur de la porte et dans le chœur témoigne de cette histoire. En 1851, le conseil municipal décida que c'était le centre officiel du village. En 1857, le cimetière, alors contigu à la chapelle, est transféré un peu plus loin. Une sacristie est construite en 1869, en conservant l’harmonie de l’ensemble primitif. On ne dirait jamais que 150 ans séparent la sacristie de l’église. En 1874, un cimetière protestant est créé. Le mur de séparation des deux cimetières sera détruit en 1970, et en 1976, l'église est déclarée chapelle œcuménique par l’évêque de Nîmes sur proposition du maire. Au début des années 90, l'intérieur est rénové, puis orné des magnifiques fresques, de style Renaissance, aux doux tons pastel par Bertrand Servenay, visibles aujourd'hui.
En 2017, le mobilier du culte est modernisé, à l'occasion de la célébration du tricentenaire de l'édifice.
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