Vendredi matin, le camion-citerne rouge des pompiers de la caserne de Méjannes stationne près de l'aire de camping-car, au bord de l'avaloir de Méjannes-le-Clap. Cette cuvette recueille les eaux de pluie du village lors des épisodes cévenols et les évacuent vers le réseau souterrain des grottes du plateau calcaire. Quelques hommes en combinaison rouge s'activent au fond de la cuvette. Un poignée de scientifiques hydrologues procèdent en effet à une expérience
singulière. En compagnie de Joël Jolivet, chercheur au CNRS et ancien maire de Tharaux, ses collègues de l'école des mines d'Alès et de celle de Saint-Etienne versent du colorant fluo dans l'avaloir, sous l'oeil attentif du représentant de l'Agence de l'eau Rhône-Méditerranée-Corse qui finance l'opération. « Il s'agit d'une expérience scientifique, expliquent-ils, nous cherchons à déterminer où partent les eaux de pluie du plateau. Nous avons installé des capteurs proches de la Cèze des deux côtés du plateau méjannais, sur les sources près de Tharaux et sur la source de la Marnade à Montclus. Une meilleure connaissance de la circulation des eaux souterraines permet une meilleure prévention des risques écologiques en cas de pollution accidentelle des eaux ».
Le produit utilisé pour colorer l'eau est de la fluorescéine, non polluante, sans conséquence pour l'environnement. Dix kilos de poudre rougeâtre dilués dans 20 litres d'eau ont d'abord été versés. Ce colorant surpuissant colore instantanément l'eau d'un vert pomme fluorescent très lumineux. Pierre Jolivet précise : « Une seule goutte suffirait pour colorer le contenu de toute une baignoire ». Puis les 10 000 litres d'eau du camion-citerne sont à leur tour versés dans l'avaloir. La coloration mettra entre 6 et 10 jours à réapparaître au niveau des sources dont le taux de fluorescéine sera calculé. Après avoir parcouru le réseau souterrain des eaux et descendu 200 mètres d'altitude entre l'avaloir de Méjannes et le fond de la vallée, le vert fluo se diluera finalement dans les eaux de la Cèze et disparaîtra sous l'effet des UV.
singulière. En compagnie de Joël Jolivet, chercheur au CNRS et ancien maire de Tharaux, ses collègues de l'école des mines d'Alès et de celle de Saint-Etienne versent du colorant fluo dans l'avaloir, sous l'oeil attentif du représentant de l'Agence de l'eau Rhône-Méditerranée-Corse qui finance l'opération. « Il s'agit d'une expérience scientifique, expliquent-ils, nous cherchons à déterminer où partent les eaux de pluie du plateau. Nous avons installé des capteurs proches de la Cèze des deux côtés du plateau méjannais, sur les sources près de Tharaux et sur la source de la Marnade à Montclus. Une meilleure connaissance de la circulation des eaux souterraines permet une meilleure prévention des risques écologiques en cas de pollution accidentelle des eaux ».
Le produit utilisé pour colorer l'eau est de la fluorescéine, non polluante, sans conséquence pour l'environnement. Dix kilos de poudre rougeâtre dilués dans 20 litres d'eau ont d'abord été versés. Ce colorant surpuissant colore instantanément l'eau d'un vert pomme fluorescent très lumineux. Pierre Jolivet précise : « Une seule goutte suffirait pour colorer le contenu de toute une baignoire ». Puis les 10 000 litres d'eau du camion-citerne sont à leur tour versés dans l'avaloir. La coloration mettra entre 6 et 10 jours à réapparaître au niveau des sources dont le taux de fluorescéine sera calculé. Après avoir parcouru le réseau souterrain des eaux et descendu 200 mètres d'altitude entre l'avaloir de Méjannes et le fond de la vallée, le vert fluo se diluera finalement dans les eaux de la Cèze et disparaîtra sous l'effet des UV.
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