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mardi 8 décembre 2020

Une fresque à l'école pour les 50 ans du décès de Marie Martin

Fresque réalisée par Frédéric Baldit 
Enseignants, élus et élèves ont rendu hommage, ce lundi 7 décembre, à Marie Martin en inaugurant une fresque sur les murs de l'entrée de l'école. Ils ont également déposé des roses de Noël sur sa tombe.

La mairie a passé commande à Frédéric Baldit, peintre plasticien de Saint Privat des Vieux et professeur d'art plastique en collège à Alès, afin de représenter Marie Martin au milieu de ses bêtes et de son environnement proche.





L'école de Méjannes le Clap s'appelle depuis 2007, école Marie Martin, en hommage à cette bergère, résistante méjannaise, décédée il y a exactement 50 ans. Mais qui était elle et pourquoi l'école porte t-elle son nom ?

Marie Martin est connue pour son action dans la résistance pendant la guerre, comme écrit par les élèves d'Alain Larguier en juin 2006 dans le livret "La Marie" et cité dans le livre récemment paru "Méjannes le Clap, d'hier à aujourd'hui".

Frédéric Baldit
Voici quelques extraits de ce texte 
..."En mars 1943, le mas de Terris est choisi pour servir de maquis-école. Voir l'article sur le livre de Olivier Bertrand. Une quinzaine de jeunes (réfractaires du STO) sous le commandement de Marcel de Roquemaurel, s'installent dans cette ruine isolée des gorges de la Cèze [...] Le ravitaillement qui arrivent par camion chez les Martin est transporté à dos d'hommes par la combe de Bel-Euze ou par les Blanquières (une heure de marche).
Sevestre est chargé de l'instruction des jeunes aux techniques de guérilla. Souvent, tôt le matin, le crépitement d'une arme automatique que l'on essaie, résonne jusqu'au Clap.
Marie et Auguste Martin sont entièrement dévoués à la cause. Qu'elle que soit l'heure, les maquisards pouvaient manger ou dormir au Clap. Les dix hommes du poste avancé y étaient nourris bénévolement. Il n'était pas rare que les gradés en visite sur le plateau y soient hébergés quelques temps. [...] 
Le 14 mars 1944, un convoi de véhicules emprunte la route qui mène au mas du Clap. Mr Ollier se cache dans les buissons et regarde impuissant passer les militaires : il est trop tard pour donner l'alerte. La ferme est pillée et une tentative pour l'incendier échoue.
La famille Martin est conduite à la Kommandantur de Pont Saint Esprit quelques jours plus tard, Marie et sa maman sont relâchées. Auguste est torturé et déporté. Il mourra au camp de Neuengamme en Allemagne le 4 août 1944, à l'âge de 40 ans. [...]"
Les petits Méjannais se recueillent avec le maire
et le directeur devant la tombe de Marie Martin



Ce fascicule rend ensuite compte de la mort de la mère de Marie Martin en 1951, de la vie de bergère de Marie à La Taillade avec son troupeau de 250 moutons, et de son décès le 7 décembre 1970… Juste au moment de la création du nouveau Méjannes le Clap !

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