Le plus important sujet de ce dernier conseil municipal fut la lutte contre les incendies et les obligations que cela implique pour la mairie et les particuliers. Nous avons la chance d'avoir une caserne de pompiers sur le village et d'avoir pu la conserver jusqu'à présent grâce à l'implication des différentes municipalités par le passé ... Il est donc important que cela se poursuive !
Suite aux deux dernières décennies de sécheresses, de canicules et de réchauffement climatique, le risque majeur pour la commune réside dans l'éventualité d'un feu de forêt. Le dernier incident majeur qui a touché le village remonte à l'été 2010. Il a touché le secteur de la rue des Coronilles suite à un acte malveillant. La municipalité a mené plusieurs campagnes de sensibilisation sur la prévention visant à la protection des gens et des biens contre le risque de feu. Le maire actuel, Jérôme Bassier, élu depuis 2014, manie le jargon technique avec aisance. Il l'a bien montré au cours du conseil municipal de mardi dernier. Les expressions telles que : étude de défendabilité, obligation légale de débroussaillement, interface de 50 mètres, n'ont plus de secret pour lui. Pour technique qu'il soit, le sujet mérite toujours des explications simples que l'élu redonne à ses conseillers à l'occasion de plusieurs sujets de l'ordre du jour.
Deux quartiers isolés du bourg, particulièrement exposés au risque, retiennent l'attention depuis plusieurs années, Serre de la Grange et le Mattas. Le rappel des OLD (obligations légales de débroussaillement) a été adressé par écrit aux propriétaires. Mais la moitié d'entre eux n'habitent pas le village, les OLD sont sujettes à interprétations et la responsabilité de la commune reste engagée. C'est pourquoi, pour ces deux quartiers, le conseil décide de faire mener une étude officielle sur leur défendabilité au regard du risque de feu de forêt. Cette étude sera subventionnée à hauteur de 80% par les Fonds verts. Concernant la parcelle, également isolée, qui est destinée à accueillir la future nouvelle caserne des pompiers, la même étude sera commandée, à la charge de la commune. Sur ce projet, qui matérialise la volonté du SDIS de pérenniser la présence d'un centre de secours sur le territoire de la commune, le maire a conclu : « L'étude sur le ruissellement est favorable, l'étude environnementale est favorable. Nous aurons aussi un avis favorable pour l'étude de défendabilité. N'oublions pas qu'il s'agit d'une caserne de pompiers. Ainsi donc, après un dossier rondement mené, grâce à l'appui du sous-préfet et des services de la DDTM, nous pourrons, dès l'automne, transmettre le dossier administratif du terrain au SDIS, avec toutes les garanties de constructibilité pour la nouvelle caserne ».
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