Le conseil municipal vote son budget et les subventions aux associations.

Après les trois premiers conseils municipaux très protocolaires, élections des adjoints, des membres des commissions et des grands électeurs, les conseillers, réélus ou fraîchement élus, sont entrés, vendredi matin, dans la concret et le courant des délibérations municipales, pour un conseil marathon de près de trois heures.

- Au menu, le budget 2020 constituait le plat de résistance, avec un total de 2,165,886 euros à affecter en dépenses et en recettes. Le maire, Jérôme Bassier, saluait « l'énorme travail préparatoire de la commission finances qui a siégé deux fois pendant un total de plus de cinq heures ». Pour un budget de transition marqué par les incertitudes sur le niveau de la taxe de séjour dans le contexte de la crise sanitaire, les taux des taxes locales demeurent néanmoins inchangés en 2020, au même niveau depuis 2015. Les réserves des résultats antérieurs restent au même niveau, autour de un million d'euros, sans aucun recours à l'emprunt. Les dépenses d'investissement sont marquées par les nécessaires rénovations des voiries, réseaux et bâtiments communaux.

- Au chapitre de l'eau et de l'assainissement, le maire a précisé que les 70 à 75 000 euros de capitalisation annuelle, accumulés depuis la reprise au département, seront bientôt utilisés pour le diagnostic et les futurs travaux de reconfiguration éventuelle de la station d'épuration.

- Comme le budget, les subventions aux associations ont été votées à l'unanimité, avec parmi les plus importantes : 1000 à l'Accueil méjannais, 2200 aux Inkorrigibles, 1500 au Centre équestre de Méjannes-le-Clap et 2000 euros au Trail des avens. Le conseil a aussi accordé deux aides exceptionnelles de 1500 euros au Centre équestre et à la ferme pédagogique Capriclap, pour aider à l'entretien des animaux dans le contexte des pertes de recettes subies par ces associations pendant la crise sanitaire.

- Parmi la vingtaine d'autres décisions prises, on retiendra la location temporaire (8 mois) de la salle des Aliziers, habituellement réservée aux associations, à l'entreprise méjannaise T-Pop, en pleine expansion, déjà locataire du premier étage. Le maire a expliqué « qu'il est très important pour Méjannes d'avoir aussi des activités non liées au tourisme et créatrices d'emploi ». Les associations ont toutes été consultées et ont donné leur accord, la municipalité s'efforçant de leur proposer des solutions de remplacement.