mardi 30 juillet 2019

Les instruments et airs anciens de Cabr'e Can ont fait dansé Méjannes.

Comme annoncé, les soirées d'été sont encore et toujours très animées à Méjannes le Clap.  Ainsi, ce dimanche soir 28 juillet, c’était le traditionnel bal occitan proposé, comme chaque année, par Lou Clapas.  Plus de 100 personnes se sont ainsi retrouvées dans la salle des fêtes.  Les Cabr'e Can, Chantal, Claude et Pierre ont enchaîné les rythmes, Mazurka, Valse, Marche, Chapelloise, Danse de l’Ours, Danse des Treilles, Galop, Polka, Les 5 Pas et tant d’autres, sans oublier la Valse de Méjannes et, spécialement pour les enfants, la Ratatouille et le Rantanplan ! 
Certains, des danseurs habitués, connaissaient déjà bien de ces danses et n’ont pas toujours eu besoin de suivre les directives claires et précises de Claude efficacement secondé par Chantal qui, elle, souvent était sur la piste !
Pour chacune de ces danses, un début très lent, pédagogie oblige, accompagnement très simple, rythme souvent uniquement marqué par le banjo.  Mais, une fois les notions bien assimilées, c’est au son de l’accordéon diatonique, de la chalemie, du violon, du bouzouki, de la contrebasse, de la musette, de la flûte à bec ou globulaire, du brao (prononcer bràhou), de la vielle à roue et de tant d’autres instruments, dont les grelots, que nos Cabr’e Can ont rythmé les enchaînements de pas et de figures et, souvent, avec un tempo qui allait crescendo !
Le public présent était un public de danseurs et sur la piste, pour certaines danses en cercle, on a pu ainsi dénombrer près de 80 exécutants.  Une petite quinzaine d’enfants, véritables graines de danseurs, ont pris autant, voire plus, de plaisir que les adultes.  Nous avons été particulièrement touchés par cette petite fille et son cavalier qui recherchaient à bien suivre et respecter les pas.
Après plus de deux heures, les Cabr’e Can ont libéré les danseurs et chacun s’en est retourné chez soi, les jambes un peu fatiguées, aux oreilles, le souvenir de ces superbes musiques et un sourire qui ne pouvait cacher la satisfaction.
Article écrit par Jean Decuyper avec les remerciements de La Tribune.

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