vendredi 29 septembre 2017

Le préfet du Gard rend hommage aux lieutenants de louveterie gardois

José Iglésias parmi les lieutenants honorés par Didier Lauga
(photo Midi Libre)
Midi Libre a rendu compte dans dans son édition du jeudi 28 septembre de la remise de la médaille de l'ordre du Mérite agricole à José Iglésias. 

Photo de Bruno Gilzinger qui a surpris
ce sanglier devant les poubelles des
Méjannelles en plein jour !
"Dans le cadre de la lutte contre la surpopulation des sangliers dans le Gard, le préfet Didier Lauga a rendu hommage mardi, à Nîmes, aux douze lieutenants de louveterie qui assurent bénévolement les prélèvements de ce gros gibier. Le représentant de l’État a d’ailleurs remis, à la préfecture, la médaille de l’ordre du Mérite agricole à Jean-Pierre Roulet et José Iglesias qui, entre l’Uzège et les limites du Gard et de l’Ardèche, n’ont pas ménagé leurs efforts. « Cette année, nous avons bouclé 70 000 km, preuve de notre activité », n’a pas manqué de souligner Pascal Lattara, président des lieutenants en louveterie, officiers qui existaient déjà sous Charlemagne.
Ces chasseurs, avant tout, ont donc mis en place des cages, opéré des tirs de nuit, des actions complémentaires de celles menées avec la chambre d’agriculture, la fédération départementale des chasseurs du Gard, qui doit faire face de son côté à l’augmentation du timbre grand gibier pour les chasseurs (de 33 à 80 € en 2017), afin de payer les dégâts. Grâce à ces efforts, en 2016-2017, le tableau de chasse s’élève à plus de 40 000 sangliers tués, contre 1 000 au début des années 1970. « Les dégâts sont énormes, avec 850 000 € indemnisés cette année, a déploré le préfet. Certes, le sanglier est un animal noble, mais il faut trouver un point d’équilibre pour éviter la surpopulation de ce gibier. Depuis 2009, l’État s’est mobilisé. Le Gard, particulièrement exposé, a même été choisi pour mener une expérimentation. »
Ainsi, l’État a choisi en 2017 des mesures plus drastiques contre les populations de sangliers, avec l’interdiction du nourrissage depuis le 31 août dernier, la levée des zones d’interdiction de chasse non justifiées, une ouverture maximum des périodes de chasse à droit constant, ainsi que l’expérimentation d’une dérogation au droit national autorisée par le ministère de l’Environnement sur 68 communes du Gard, situées
principalement au nord-est du département, de l’Uzège à Barjac, en passant par Lussan.
Deux modes de destruction ont été testés : chasse à l’affût et l’approche, du début avril au 31 mai, piégeage par cage du sanglier...
photo Objectif Gard
L’action renforcée des lieutenants de louveterie sur 24 communes depuis début mars a été nécessaire également. « Ce qui a changé, c’est le fait d’opérer deux sorties par semaine sur le terrain, d’accentuer les tirs de nuit », ajoute Jean-Pierre Roulet. Sans rentrer dans le détail du bilan provisoire de 2017 (83 autorisations pour 440 chasseurs avec 545 sangliers), les premiers résultats restent encourageants. Le test se poursuivra jusqu’à avril 2018.
YAN BARRY      ybarry@midilibre.com"

- Objectif Gard a également traité, dans son édition d'aujourd'hui, du problème de surpopulation des sangliers dans notre région,  : http://www.objectifgard.com/2017/09/29/fait-du-jour-surpopulation-de-sangliers-le-prefet-tire-le-bilan/

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