Milieu des années 70, il faut remplir les locaux commerciaux nouvellement créés, animer Méjannes par des stages, et surtout VENDRE Méjannes ...
De grands panneaux sur l'autoroute, des annonces dans les journaux pour proposer à la vente des terrains à bâtir, des petites Méjannelles révolutionnaires avec panneaux solaires sur le toit pour alimenter le chauffe-eau !
Voici l'une des premières affiches présentant Méjannes le Clap.
Des artisans sont recherchés et invités à occuper les boutiques. C'est l'association" Retour aux sources" qui fit venir ces artisans qui devaient obligatoirement organiser des stages. Au début, la thématique envisagée était l'artisanat. La thématique sportive est arrivée ensuite. Un souffleur de verre s'installa à la Petite Faÿsse. Une danoise, tapissière, occupait l'actuelle boutique "Naturofil". Suzanne Dauliach acheta le groupe de vieilles maisons (face au boulodrome et ancienne crêperie avec placette) et organisait des stages de poterie. Un sculpteur sur bois spécialisé dans les chaines en bois sans montage resta assez longtemps. Puis s'installèrent des brocanteurs, le Crédit Agricole (un an dans le local de l'ex école de musique) ainsi qu'une gendarmerie (2 ans vers le local de la poste).
Ces artisans participèrent d'ailleurs au premier Salon alternatif Marjolaine à Paris avec Mr Beau, premier Maire de Méjannes. Ils y présentaient également le projet photovoltaïque, révolutionnaire pour l'époque. Ces panneaux solaires équipèrent pendant plusieurs années la piscine et le toit des Méjannelles 1.
Françoise Sayet, notre maroquinière, installée depuis août 1975, est la seule rescapée de ces artisans venus tenter l'expérience d'animation de stages. Les autres sont partis, petit à petit. Trop peu de logements pour les stagiaires, et trop peu d'habitants dans cette garrigue où se construisait ce projet fou !
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